Il est temps de changer l’image du secteur des soins santé

« Il est temps de changer l’image du secteur des soins santé »

Il est de plus en plus difficile de trouver du personnel en raison des informations souvent négatives diffusées à propos du travail dans le secteur des soins aux personnes âgées – concernant la charge de travail, le travail à pauses et de nuit et la flexibilité unilatérale requise. Le centre de soins résidentiels Veilige Have espère redorer cette image, notamment grâce à la présence d’une crèche d’entreprise, à des horaires plus prévisibles et à une politique d’accueil adaptée.

Casse-tête pour trouver des ressources suffisantes

Veilige Have à Aalter dispose de deux centres de soins résidentiels, d’un centre de jour, de chambres de court séjour et de pas moins de 204 logements en résidence-service, et emploie près de 350 personnes. Les services de Veilige Have fonctionnent 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Par conséquent, nous sommes régulièrement confrontés à un casse-tête pour trouver du personnel. En raison de l’image négative du travail dans les soins de santé, nous avons de plus en plus de mal à recruter du personnel. Selon Glenn Dendooven, directeur du personnel, les jeunes sont également moins nombreux à rejoindre le secteur des soins de santé.

Charge de travail supplémentaire due au manque de personnel

Les stagiaires constituent un vivier enrichissant pour le recrutement de nouveaux collaborateurs. Mais après l’été, seulement 1 ou 2 commenceront chez Veilige Have, soit beaucoup moins que d’habitude. Pourquoi la recherche de nouveaux collaborateurs est-elle si compliquée ?

Glenn Dendooven : « C’est un travail difficile, bien sûr, mais en même temps un travail très humain avec un impact social important. Et les salaires dans le secteur des soins de santé ne sont certainement pas bas. Nos collaborateurs reçoivent des chèques-repas. Avec les les primes pour le travail à pauses, ils bénéficient d’un supplément appréciable chaque mois. Ce qui pose problème, en revanche, c’est la flexibilité qui est souvent demandée. Un collègue est absent pour cause de maladie ou nous manquons de personnel ? D’autres doivent assurer des remplacements à la dernière minute. Cette imprévisibilité crée une surcharge de travail. Ceux qui remplacent un collègue à la dernière minute reçoivent une prime de flexibilité en guise de compensation. »

Meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle

Glenn Dendooven estime qu’il est temps de changer d’image, et Veilige Have souhaite y contribuer. Grâce à diverses initiatives, l’organisation tente d’alléger la charge de travail et d’améliorer le bien-être de son personnel.

Glenn Dendooven : « Il y a une crèche sur notre site, gérée par une organisation externe. Un tiers des places est réservé aux membres de notre personnel. Ainsi, ils n’ont pas à parcourir des kilomètres supplémentaires pour déposer et récupérer leurs enfants. Nous nous efforçons également d’établir des horaires prévisibles afin que nos collaborateurs puissent mieux planifier leur vie privée en fonction des heures de travail. Notre équipe mobile – les remplaçants, en quelque sorte – est également plus importante que l’équipe pour laquelle nous recevons un financement. »

Politique d’accueil des jeunes recrues

Veilige Have a également modifié le trajet d’accueil de ses jeunes recrues. Chaque nouveau collègue se voit attribuer un parrain ou une marraine à qui il peut poser ses questions. Les jeunes recrues suivent un plan de formation qui leur indique ce qu’il faut savoir ou avoir vu après un certain nombre de semaines. Une évaluation du projet aura lieu en octobre 2023, mais les premiers retours sont positifs. Nous espérons que cette politique d’accueil nous aidera à susciter l’enthousiasme des nouveaux collaborateurs à nous rejoindre.

Glenn Dendooven : « En outre, la reconnaissance se traduit surtout par de petites choses : un cadeau de Saint-Nicolas, une petite attention lors de la journée des soins de ainsi que des fruits et de la soupe gratuits tous les jours. Avec toutes ces initiatives, nous espérons contrecarrer l’image du secteur. »